Sommaire

Le fil à tricoter à base de viscose de bambou : l’alternative au polyamide

🍃 Le coton bio, le Seacell, 🌊 la fibre d’ortie (ramie), la cupro, le lin, le chanvre… 🌾 sont autant de fibres utilisées de plus en plus en alternatives écologiques, durables et naturelles dans l’industrie de la fibre textile. ♻️ Connaissez-vous la viscose de bambou ? Hé oui c’est possible, le bambou, découvert depuis plus de 6000 ans, est reconnu en tant que plante ornementale, plante alimentaire et matériau de construction (échafaudage) mais ses fibres peuvent également être utilisées pour votre futur ouvrage au tricot ou au crochet. On vous explique tout sur cette fibre. 🧶🪡

La culture et l’extraction des fibres de bambou pour l’industrie textile

Cette plante ne se distingue pas seulement par sa capacité à s’adapter et sa résistance face à toutes épreuves ; elle offre également la possibilité de créer des fils, en produisant des fibres et de la cellulose, grâce à sa croissance rapide.

Le bambou, qui prospère dans les zones tropicales et subtropicales d’Asie, d’Afrique, et d’Amérique du Sud, est cultivé pour sa production de fibres. Ces fibres se trouvent dans la tige de la plante et pour les extraire de cette structure résistante, la tige doit être immergée à plusieurs reprises dans un bain de soude caustique pour l’adoucir. Après cela, la tige est brisée à l’aide de rouleaux, permettant ainsi de libérer les fibres qui sont ensuite traitées pour être filées avec d’autres matériaux. Toutefois, l’extraction des fibres est un procédé coûteux et fastidieux, qui ne produit qu’une faible quantité de matière. C’est pourquoi la cellulose extraite du bambou est également utilisée pour fabriquer de la viscose.

La cellulose, un composant vital des parois cellulaires végétales, confère stabilité aux plantes. La viscose, une fibre semi-synthétique dérivée du bambou, est produite artificiellement bien qu’elle soit composée de cellulose naturelle. Lors de l’extraction, on obtient une substance blanche à la texture fibreuse. Ce polymère naturel, mélangé à de la soude caustique et du soufre, est transformé en une pâte textile. Cette pâte est ensuite solidifiée en filaments dans un bain de filage acide par un procédé de filage humide. Les filaments sont lavés pour éliminer les produits chimiques, aboutissant à un fil composé exclusivement de cellulose. Enfin, le fil doit être étiré avant d’être enroulé en bobines de viscose prête à l’emploi.

La viscose de bambou se présente comme une option respectueuse de l’environnement par rapport au polyamide, en raison de l’utilisation du bambou ou de la cellulose comme matière première. Ce choix est avantageux car le bambou se développe rapidement sans nécessiter l’extraction de pétrole. De surcroît, sa culture est peu gourmande en eau et se fait sans recours à des engrais ou des pesticides. Les méthodes de fabrication de la viscose ont significativement progressé récemment, avec la mise en place de systèmes permettant de recycler les produits chimiques au sein de circuits d’eau clos, évitant ainsi leur rejet dans les eaux usées. De plus, l’efficacité énergétique de la chaîne de production s’améliore constamment. Toutefois, il n’existe pas de norme internationale uniforme pour la production de viscose de bambou, et l’adoption de pratiques durables varie selon l’engagement des fabricants.

Les avantages de la viscose de bambou

Il est intéressant de noter que la cellulose, utilisée dans la fabrication de la viscose, ne provient pas uniquement du bambou. Des arbres comme l’eucalyptus, le pin, l’épicéa et le hêtre sont également des sources viables de cellulose. La viscose issue du bambou, réputée pour son aspect lisse et son éclat soyeux, offre des caractéristiques comparables au coton, notamment une excellente respirabilité et une capacité supérieure d’absorption de l’humidité. Ces propriétés rendent la viscose idéale pour la confection de fils adaptés tant aux vêtements d’été qu’aux tenues hivernales, grâce à ses qualités isolantes et absorbantes. La viscose se marie aisément avec des fibres d’origine animale ou végétale, permettant de créer des fils aux caractéristiques désirées.

Les articles tricotés ou crochetés en viscose peuvent présenter une texture floue et un fini variant du très brillant au mat, selon leur structure. La pure viscose manquant d’élasticité, il est conseillé d’opter pour des aiguilles offrant une légère résistance pour faciliter le travail du fil. Pour ceux qui recherchent une expérience de tricot ou de crochet douce, lisse, et agréable, notamment pour les mains sujettes à la transpiration, la viscose de bambou est le choix par excellence.

Un fil à tricoter et crocheter à base de viscose de bambou : Liza de Lang Yarns

C’est pourquoi Lang Yarns privilégie l’utilisation de viscose et de bambou issus de producteurs consciencieux. Par exemple, la viscose de bambou utilisée dans le fil LIZA provient de Tangshan Sanyou, garantissant ainsi une production responsable.

Fil à tricoter soyeux, lisse et souple, il peut être tricoté ou crocheté aisément.

Composition: 70 % viscose de bambou, 20 % laine, 10 % soie. Un fil 100% naturel mêlant végétal, nature et laine.

Pelote de 50 g = 165 m.

Aiguilles N°3 – 3.5.

Echantillon pour 10 cm = 24 m et 34 rgs.

Pour un pull femme taille 38-40, comptez environ 8 pelotes de Liza de Lang Yarns, 11 pelotes pour un homme et 6 pelotes pour un pull enfant taille 10 ans.

Pour découvrir tous les coloris disponibles et vous procurer ce fil, RDV sur notre site web marchand : LIZA LANG YARNS.

Idées tricot avec le fil à tricoter Liza de Lang Yarns

Profitez de nos kits tricots (explications du modèle et le nombre de pelotes nécessaires selon la taille choisie) suivants proposant des modèles pour femmes avec le fil Liza de Lang Yarns avec explications du modèle à offrir ou s’offrir :

Ci-dessous d’autres modèles tricotés avec le fil Liza de Lang Yarns dont les explications sont disponibles dans les catalogues mentionnés sous les photos, commandables sur notre site ou en boutique Ladylaine.